La touche d'humour : Une petite blague sur les banquiers

Devant sa banque, un trader gare sa Porsche
flambant neuve, histoire de frimer devant ses collègues.
Au moment où il commence à sortir de sa voiture,
un camion arrive à toute allure et passe si près qu'il arrache
la portière de la Porsche puis disparaît aussi vite.
Le trader se rue sur son portable et appelle la police.
Cinq minutes après les flics sont là .
Avant même qu'un des policiers n'ait pu poser
la moindre question, le trader commence à hurler :
"Ma superbe Porsche turbo est foutue.
Quoi que fassent les carrossiers, ce ne sera plus
jamais la même !
Elle est foutue, elle est foutue !"
Quand il semble avoir enfin fini sa crise,
le policier hoche la tête avec dégoût et dit :
"C'est absolument incroyable à quel point,
vous autres banquiers, vous êtes matérialistes !
Vous êtes si concentrés sur vos biens que vous ne pensez
à rien d'autre dans la vie."
"Comment pouvez-vous dire une chose pareille à un moment pareil, sanglote
alors le propriétaire de la Porsche.
Le policier répond :
"Vous n'avez même pas conscience que votre avant-bras gauche a été arraché
quand le camion vous a heurté."
Le banquier regarde son bras avec horreur et hurle :
"Et merde, ma Rolex !"

Manipulation du taux de change : six milliards de dollars d'amende pour six banques

Six banques ont accepté de payer près de six milliards de dollars d'amende dans le cadre d'un accord international portant sur une vaste fraude aux taux de change.

Quatre établissements ont même plaidé coupable.

C'est probablement le point d'orgue du scandale de la manipulation à grande échelle des taux de change par plusieurs traders. Six banques internationales ont acceptés de payer six milliards de dollars d'amende pour les méfaits de certains de leurs traders.

Quatre d'entre elles ont même plaidé coupable, mercredi 20 mai, de tentative de manipulation des taux de change.

Cet accord, qui implique les autorités américaines et européennes, porte à près de 10 milliards de dollars les pénalités infligées aux banques accusées de ne pas avoir empêché leurs traders de partager des informations confidentielles sur les ordres de certains clients, dans le but d'augmenter leurs profits sur le marché des changes.

"Dépouiller les clients"

Des traders de Citigroup, JPMorgan Chase, Barclays et Royal Bank of Scotland, qui se décrivaient eux-même comme "le cartel", ont utilisé des systèmes de messagerie instantanée et un langage codé pour manipuler le cours du dollar ou de l'euro entre décembre 2007 et janvier 2013, selon les autorités américaines.

Ces quatre établissements financiers ont dû plaider coupables. Barclay's est celle pour qui l'addition est la plus salée : elle devra débourser 2.4 milliard de dollars. "Pour dire les choses simplement, les salariés de Barclays ont contribué à manipuler le marché des changes.

Ils ont participé à un mécanisme du type 'pile je gagne' 'face tu perds'

Pour dépouiller leurs clients, "a déclaré Benjamin LAWSKY, le régulateur financier de l'Etat de New York, dans un communiqué, ajoutant qu'il reste du travail".

Les deux autres banques concernées par ces amendes, mais qui n'ont pas été forcée de plaider coupables, sont UBS et Bank Of America

20 mai 2015