La touche d'humour : Non clients nous écrivent...

Voici une lettre d'une dame de 86 ans à sa banque qui vaut le coup d'être connue.

Cher Monsieur,
Je vous écris pour vous remercier d'avoir refusé le chèque qui m'aurait permis de payer le plombier le mois dernier.
Selon mes calculs, trois microsecondes se sont écoulées entre la présentation du chèque et l'arrivée sur mon compte des fonds nécessaires à son paiement.
Je fais référence, évidemment, au dépôt mensuel automatique de ma pension, une procédure qui, je dois l'admettre, n'a cours que depuis huit ans.
Il me faut d'ailleurs vous féliciter d'avoir saisi cette fugace occasion et débiter mon compte des 30 euros de frais pour le désagrément causé à votre banque.
Ma gratitude est d'autant plus grande que cet incident m'a incité à revoir la gestion de mes finances.
J'ai remarqué qu'alors que je réponds personnellement à vos appels téléphoniques et vos lettres, je suis en retour confrontée à l'entité impersonnelle, exigeante, programmée, qu'est devenue votre banque.
A partir d'aujourd'hui, je décide de ne négocier qu'avec une personne de chair et d'os.
Les mensualités du prêt hypothécaire ne seront dorénavant plus automatiques mais arriveront à votre banque par chèques adressés personnellement et confidentiellement à un(e) employé(e) de votre banque que je devrai donc sélectionner.
Soyez averti que toute autre personne ouvrant un tel pli consiste en une infraction au règlement postal.
Vous trouverez ci-joint un formulaire de candidature que je demanderai à l'employé(e) désigné(e) de remplir.
Il comporte huit pages, j'en suis désolée, mais pour que j'en sache autant sur cet employé(e) que votre banque en sait sur moi, il n'y a pas d'alternative.
Veuillez noter que toutes les pages de son dossier médical doivent être contresignées par un notaire, et que les détails obligatoires sur sa situation financière (revenus, dettes, capitaux, obligations) doivent s'accompagner des documents concernés.
Ensuite, à MA convenance, je fournirai à votre employé(e) un code PIN qu'il/elle devra révéler à chaque rendez- vous.
Il est regrettable que ce code ne puisse comporter moins de 28 chiffres mais, encore une fois, j'ai pris exemple sur le nombre de touches que je dois presser pour avoir accès aux services téléphoniques de votre banque.
Comme on dit : l'imitation est une flatterie des plus sincères.
Laissez-moi développer cette procédure.
Lorsque vous me téléphonez, pressez les touches comme suit :
Immédiatement après avoir composé le numéro,veuillez presser l'étoile (*) pour sélectionner votre langue ensuite :
- Le 1 pour prendre rendez-vous avec moi
- Le 2 pour toute question concernant un retard de paiement
- Le 3 pour transférer l'appel au salon au cas où j'y serais
- Le 4 pour transférer l'appel à la chambre à coucher au cas où je dormirais
- Le 5 pour transférer l'appel aux toilettes au cas où.............. ...
- Le 6 pour transférer l'appel à mon GSM si je ne suis pas à la maison
- Le 7 pour laisser un message sur mon PC. Un mot de passe est nécessaire.
- Ce mot de passe sera communiqué à une date ultérieure à la personne de contact autorisée mentionnée plus tôt.
- Le 8 pour retourner au menu principal et écouter à nouveau les options de 1 à 7
- Le 9 pour toute question ou plainte d'aspect général.
- Le contact sera alors mis en attente, au bon soin de mon répondeur automatique.
- Le 10, à nouveau pour sélectionner la langue. Ceci peut augmenter l'attente mais une musique inspirante sera jouée durant ce laps de temps.
Malheureusement, mais toujours suivant votre exemple, je devrai infliger le prélèvement de frais pour couvrir l'installation du matériel utile à ce nouvel arrangement.
Puis-je néanmoins vous souhaiter une heureuse, bien que très légèrement moins prospère, nouvelle année ?

Respectueusement,
Votre humble cliente

Le contrôle comptable bancaire


Formation interbancaire banques africaines.

La banque et la qualité de l'information


Depuis longtemps, la comptabilité bancaire a été considérée comme « le cœur de la banque ». En effet, toute opération bancaire est une opération comptable et toute opération passe, est passée ou passera dans le système comptable.


L’activité des établissements de crédit s’est accrue considérablement ces dernières années. Le nombre des opérations traitées s’est multiplié, la nature des opérations s'est diversifiée et complexifiée (la créativité des financiers et les besoins accrus de la clientèle en sont les raisons principales). Le traitement des opérations, rendu en théorie plus simple par l’informatique, est en fait beaucoup plus complexe en raison de la rapidité nécessaire pour répondre de plus en plus vite aux exigences des clients et aux exigences des autorités de tutelle.


Parallèlement, les besoins d’information, tant des autorités de tutelle, que des dirigeants de banque et du public nécessitent plus d’informations dans un délai de plus en plus court. La comptabilité bancaire doit répondre à ces défis, tout en assurant la fiabilité des informations qu’elle produit.
Une simple énumération des natures d’informations à produire conduit certains établissements à recenser plus de 2,5 millions d’informations.


Se pose alors la question « comment s’assurer de la fiabilité de toutes ces informations, sachant que les délais de production des états réglementaires est de plus en plus courte ? ».

Conscientes de ce problème, les autorités, bancaires ou non bancaires, ont établi toute une série de textes : la lois sur la sécurité financière, les règlements sur le contrôle interne, pour ne citer que ceux-là.

Les organes de contrôle se sont multipliés dans la banque : les contrôleurs permanents et périodiques, les réviseurs comptables, les auditeurs internes, les back-offices, les contrôleurs de gestion, etc. Le danger toutefois est de ne pas organiser ces différents contrôles dans un dispositif cohérent, avec une méthodologie de base unique, que ce soit pour l’auditeur, le réviseur comptable ou le back-officer, sans oublier le Commissaire aux comptes et la Commission bancaire. La banque ne doit pas devenir une Tour de Babel des contrôleurs.


Les difficultés


Les établissements rencontrent souvent trois difficultés pour mettre en place un contrôle comptable bancaire répondant à toutes les exigences qu’un tel contrôle doit atteindre.
La première difficulté tient souvent à une définition claire des responsabilités de chacun
Qu’elle est la part de responsabilité des services opérationnels, du service comptable ou des unités de contrôle, quel est le rôle de l’audit interne ?


Il s’ensuit parfois des conflits internes :
- soit car plusieurs acteurs différents revendiquent leur primauté dans le contrôle et refusent en conséquences l’action d’un autre acteur,
- soit, car au contraire, chacun prétendant que le contrôle est de la responsabilité de l’autre, une absence de contrôle sur certains secteurs est à craindre.

La seconde difficulté résulte d’une absence de méthodologie
Cette absence de méthodologie se traduit souvent par les questions :
- comment faire vu l’importance de la tâche ?
- comment organiser le service de révision ?
- de quel temps/homme dois je disposer ?
- quel doit être la forme des rapports de contrôle, sur quoi doivent-ils porter ?

La troisième difficulté résulte de l’absence de moyens humains, voir matériels
Ce troisième aspect est d’autant plus sensible si les deux premiers aspects sont présents.
Pour aider les établissements bancaires à solutionner ces problèmes, Finabanque a élaboré une méthodologie spécifique, pouvant à la fois être adoptée pour le contrôle comptable, pour le contrôle interne des opérations, pour l’audit interne, et plus généralement pour le contrôle des risques. Cette méthodologie de base se décline par la suite, pour s’adapter spécifiquement à chaque type de contrôle.

Cette méthodologie a fait l’objet d'un ouvrage en deux tomes « Le contrôle comptable bancaire » dont le premier a été préfacé par Monsieur Jean-Louis FORT, alors Secrétaire Général de la Commission bancaire, et le second par Monsieur Gérard GIL, Président de l’Association de Directeurs Comptables des Etablissements de Crédit et des Entreprises d’investissement.

Depuis 1994, nous dispensons très régulièrement une formation pratique sur le Contrôle comptable bancaire. Cette formation est sans cesse mise à jour pour tenir compte de l’évolution de la réglementation, des produits et des techniques.

Une nouvelle mise à jour permettra aux personnes en charge du contrôle de la comptabilité de pouvoir intervenir dans un double environnement : sans et avec prise en compte des normes IAS / IFRS.
Pour aider les personnes en charge du contrôle comptable à traiter de l’ensemble de cette problématique, Finabanque organise cinq jours de formation approfondie au cours d’un séminaire interbancaire.

Cette formation a été conçue à partir de notre expérience de mise en place de dispositifs de contrôle comptable dans de nombreux établissements bancaires, tant en France qu’à l’étranger, et de nos travaux avec différentes commissions bancaires.