La touche d'humour : Une petite blague sur les banquiers

Devant sa banque, un trader gare sa Porsche
flambant neuve, histoire de frimer devant ses collègues.
Au moment où il commence à sortir de sa voiture,
un camion arrive à toute allure et passe si près qu'il arrache
la portière de la Porsche puis disparaît aussi vite.
Le trader se rue sur son portable et appelle la police.
Cinq minutes après les flics sont là .
Avant même qu'un des policiers n'ait pu poser
la moindre question, le trader commence à hurler :
"Ma superbe Porsche turbo est foutue.
Quoi que fassent les carrossiers, ce ne sera plus
jamais la même !
Elle est foutue, elle est foutue !"
Quand il semble avoir enfin fini sa crise,
le policier hoche la tête avec dégoût et dit :
"C'est absolument incroyable à quel point,
vous autres banquiers, vous êtes matérialistes !
Vous êtes si concentrés sur vos biens que vous ne pensez
à rien d'autre dans la vie."
"Comment pouvez-vous dire une chose pareille à un moment pareil, sanglote
alors le propriétaire de la Porsche.
Le policier répond :
"Vous n'avez même pas conscience que votre avant-bras gauche a été arraché
quand le camion vous a heurté."
Le banquier regarde son bras avec horreur et hurle :
"Et merde, ma Rolex !"

600 milliards de f CFA de surliquidités bancaires au Cameroun

Les banques camerounaises affichent une surliquidité ...

Les banques camerounaises affichent une surliquidité qui tranche avec les difficultés de PME à accéder aux financements. Situation pour le moins complexe pour une économie à la recherche des financements pour assurer le développement du pays.

L’accès des entreprises locales au financement par le biais des banques classiques constitue un sérieux obstacle au développement de l’économie nationale.

Pourtant, plus de 600 milliards de f CFA «dorment» actuellement dans les banques, d’après les derniers chiffres obtenus auprès de l’Association des professionnels des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam). Une «surliquidité» bancaire pour le moins incompréhensible, d’autant que des entreprises à la recherche des financements se plaignent des difficultés qu’elles éprouvent pour accéder au crédit. Situation paradoxale, qui a d’ailleurs dominé le forum des entreprises organisé au mois de novembre à Douala par le mouvement patronal Entreprises Cameroun (ECAM), où il ressort clairement que les PME qui occupent 90 % du tissu économique et 34 % du PIB ont du mal à se faire accompagner par les banques.

Le problème d’après l’Apeccam se situerait au niveau des garanties. En d’autres termes, les banques qui auraient «retenu les leçons du passé», c’est-à-dire, qui ont eu du mal à recouvrer leurs dettes, ne souhaiteraient plus octroyer les crédits aux PME, si toutes les voies de recouvrement ne sont pas réunis. Ce qui les amène à imposer des conditions assez difficiles pour les petites entreprises, obligées à recourir à des moyens de financement peu rassurants, ce qui contribue à écourter l’existence des entreprises.

Au regard de ce qui précède, il ressort clairement que l’absence de financements aux PME n’est pas un problème d’argent. Les banques ont besoin des garanties pour s’engager, de la contribution du crédit-bail, des sociétés de capital risque et les banques commerciales feront le reste, objectent les établissements bancaires.