La finance de plus en plus sous cybermenace |
En 2017, les établissements financiers ont déboursé en moyenne 18,2 millions de dollars pour lutter contre les intrusions dans leurs systèmes, selon une étude Accenture. Considérées par certains comme un risque systémique pour l'industrie financière, les attaques informatiques ciblant les systèmes des banques ont triplé depuis 2012, selon les conclusions d’une étude menée dans sept pays occidentaux. Déjà pointées du doigt comme un «risque majeur» en 2018 pour les entreprises, par Allianz au début de l’année, les cyberattaques représentent une menace qui se renforce... En 2017, les établissements financiers ont déboursé en moyenne 18,2 millions de dollars pour lutter contre les intrusions dans leurs systèmes, selon une étude Accenture. Considérées par certains comme un risque systémique pour l’industrie financière, les attaques informatiques ciblant les systèmes des banques ont triplé depuis 2012, selon les conclusions d’une étude menée dans sept pays occidentaux. Déjà pointées du doigt comme un «risque majeur» en 2018 pour les entreprises, par Allianz au début de l’année, les cyberattaques représentent une menace qui se renforce. Notamment au sein de l’industrie financière, selon les conclusions d’une étude Accenture réalisée avec l’institut américain de recherche Ponemon. Réalisée auprès de 254 entreprises implantées dans sept pays occidentaux – Allemagne, Australie, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni –, l’étude indique que le nombre d’intrusions dans les systèmes informatiques des établissements bancaires a triplé entre 2012 et 2017. À en croire l’étude, chaque année en moyenne, banques et autres assureurs subissent 125 violations des mesures de sécurité en place, contre 40 cinq ans plus tôt. Bien qu’inférieur au nombre recensé d’intrusions dans les autres secteurs – 130 –, le chiffre traduit la nécessité pour les établissements financiers d’investir massivement dans ce domaine, ces attaques pouvant aller jusqu’à interrompre purement et simplement l’accès des services à leurs clients. Comme ce fut le cas fin janvier pour les trois principales banques néerlandaises – ING, Rabobank et ABN Amro – qui ont été dans l’incapacité d’assurer l’accès à leurs données pendant plusieurs heures. Jean-Michel HENNEBERT 22 Mars 2018. |